Et pendant ce temps, au championnat de France…

Ah, ce Championnat de France, un certain Georges m'y avait annoncé un certaine idée de la classe. Et bien, c'est vrai, j'y ai découvert une certaine idée de ce qu'était le haut niveau. Des parties enflammées, une ambiance tendue, des tsume finaux de malade (pensée spéciale pour la partie d'Adrien Levacic et Fabrice Valet), et au final, une passation de pouvoir pour le champion de France (Eric Cheymol laisse la place à Jean Fortin) et pour le président de la FFS (Fabien Osmont est remplacé par Nicolas Wiel). Dans les deux cas, il s'agit d'un signe fort ; deux géants du shogi, de par leur implication, leur présence dans l'histoire du shogi français, les traces qu'ils vont laisser dans l'esprit de tous les joueurs, se voient remplacer par des jeunes pousses qui ont pu faire leurs preuves depuis quelques années ; triple champion d'Europe d'affilé, vainqueur du 5e ISF pour Jean, président de l'ASP et pourvoyeur de tellement pour l'Île de France, rédacteur en chef de La Lettre du Shogi, responsable local pour l'organisation de l'ISF pour Nicolas.

37 participants sur 2 jours et 9 rondes
dans une salle somptueuse, de quoi faire rêver pour les prochaines éditions.

L'Ouest était représenté à cette 23e édition du championnat de France (dont 17 avec des résultats disponibles sur internet) grâce à pas moins de 7 joueurs : Benjamin, Fabien, Florian, Gilles, Jocelyn, Jordan, Pierric, dont tous ont au moins déjà joué 2 étapes du Tour de l'Ouest. Des résultats relativement satanisant, avec des promotions pour 3 joueurs (Fabien, Florian et Jocelyn), une belle perf pour Pierric (+93 ELO) et une quasi promotion pour Benjamin (1 point et il était 1 kyu) ; seul Jordan a légèrement défailli avec -16 ELO, mais rien de bien méchant.

Du soleil, un petit courant d'air frais, du shogi … c'est sans fin.

Pour ne pas déroger à cette mauvaise habitude, j'ai noté quelques-unes de mes parties. Il en manque car certains forts joueurs étaient mitigés concernant la notation sur un Iphone. Car oui, le smartphone indiquant les coups illégaux, on ne sait jamais… Dans tous les cas, quand je n'aurais plus de parties à commentées, je reviendrais peut-être dessus (quand … peut-être … autant dire, c'est improbable).

Ronde 2 : Jordan Marchand - Benjamin Briffaud ou comment démonter gentillement un shikenbisha en tour fixe. 

Ronde 3 : Benjamin Briffaud - Esteban Conjat ou pourquoi faire un échange de fou avec tour mobile, c'est dangereux.

Ronde 4 : Benjamin Briffaud - Hugues Dubedout ou pourquoi tour flottante, faut pas quand on connait pas.

Ronde 6 : Benjamin Briffaud - Loïc Guerrini ou pourquoi il ne faut pas avoir peur d'ouvrir son fou.

Ronde 7 : Jean Fortin - Benjamin Briffaud  ou pourquoi L1d, c'est nul.

Ronde 8 : Eric Le Morvan - Benjamin Briffaud ou pourquoi il ne faut pas énerver Benjamin, car un jour, il pourrait se venger.

 « Moi aussi, j'ai dû attendre le changement avant de pouvoir exister. Mais vous allez voir, je vais réussir. Mon slogan ? Quand on veut apprendre, on ne trouve que des portes ouvertes, et on finit par réussir».

Ah Georges, je sens comme un léger manque de confiance en toi. Mais tu verras, tout le monde t'aime bien, et tout le monde va faire un effort pour te faire la place que tu mérite :-).
PS : fais gaffe à pas t'enrhumer, à force de rester à côté de toutes ces portes ouvertes…