À la base, un futur grand monsieur du shogi français, Lei Saarlainen, avait imaginé créer un super grand prix (comme pour la Formule 1), comportant différents tournois déjà existant pour inciter les joueurs des quatre coins de la France à une plus grande mobilité.
Il avait aussi trouvé que les tournois dans l'Ouest était généralement bien, mais trop peu nombreux, par rapport au dynamisme des différents joueurs habitant Nantes, Tours, Angers ou entre toutes ces villes.
Du coup, l'idée de faire un «Tour de l'Ouest» est venu petit à petit, à plus petite échelle que le «Super Grand Prix», avec moins de vitesse, moins de spectacle, mais plus de proximité et de communion avec le public.
Le concept du Tour de l'Ouest s'appuie sans vergogne sur son grand frère, le Tour de France (cycliste, celui de shogi n'existe pas encore) :
- des prologues, avec des parties rapides.
- des étapes, avec des parties longues.
- un classement général, basé sur les parties «qui comptent», les parties longues.
- des maillots pour des classements spécifique : meilleur sprinter, meilleur jeune, meilleur combatif.
Il y a environ 7 étapes : une par ville de l'ouest où il y a un joueur de shogi (Nantes, Bonnœuvre, Rochefort-sur-Loire, St Barthélemy, Angers, Le Mans, Tours), étalé sur 7 mois centré autour de l'été. Chaque étape se ferait sur une journée entre 10h et 19h, avec le déroulement type ci-dessous :
10h Accueil - «Prologue»
12h Pique-Nique
13h «Étape»
19h Fin de l'étape
Le «prologue» consiste en un tournoi blitz en système Suisse, de 4 rondes de 4 minutes + 2 secondes Fisher. Le classement de ce tournoi donnera des
points pour le classement du meilleur sprinter.
L'étape consiste en un tournoi lent en système Mac Mahon, de 4 rondes de 30 minutes + 40 secondes byo-yomi. Le classement initial s’appuie sur le classement du «départ de l'étape» (1 point du prologue donne 1 point d'avance à l'étape), et permettrait d'éviter des premières rondes un peu jouées d'avance. Le vainqueur de l'étape gagne un lot, et il y aurait la remise des maillots :
- meilleur sprinteur au général pour le prologue,
- meilleur jeune au général pour les moins de 18 ans,
- meilleur combatif au général pour le joueur ayant réalisé le plus gros score
en additionnant les écarts d'ELO entre ce joueur et les adversaires plus
haut classé qu'il aura battu sur toute l'étape. Les joueurs ayant
un ELO plus élevé ne peuvent marquer ces points que s'ils gagnent à
l'handicap préconisé par la table de handicap ; les joueurs ayant un ELO
plus faible ne marquent pas de point de combativité lors des parties à
handicap. Tout autre handicap (plus élevé ou plus faible) ne donnera pas
droit à aucun point combativité.
(NdM : C'est confus, mais lisez ça tranquillement 3 fois, et ça ira mieux. Au pire du pire, faites un schéma ) .
- meilleur tout court pour l'étape.
À la fin des sept étapes, les détenteurs de maillot gagnent un «super» lot non cumulable.
Pour les calculs de points, toutes les catégories fonctionnent de la même manière :
- 125 points par victoire,
- 25 points de participation,
- 36/n points par meilleur de chaque catégorie sur la journée (n étant le nombre d'ex-æquo),
- le prologue a un coefficient 0,5, l'étape un coefficient 1 (sauf le meilleur tout court qui ne prend que l'étape).
Aucune condition sur l'inscription, aucune dépendance entre les étapes, et le classement de «l'étape» semi-indépendant du classement du «prologue» (le SOS de l'étape prend en compte les points totaux des joueurs, mais ne prend les adversaires de l'étape, pas ceux du prologue).
Les frais d'inscriptions fixes à chaque étape (1 € / joueur) serviront à l'achat de lots finaux et communs à toutes les étapes. Les organisateurs des étapes peuvent bien évidemment ajouter des frais d'inscriptions variables pour prendre en charge l'achat de nourriture, boisson, lots, cadeaux, etc.
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